Au mois de février se succèdent , à l’époque de l’antiquité, et chez tous les peuples, de nombreuses fêtes qui ont toutes un point commun : l’idée commune de toutes ces fêtes est, en effet, le retour de la lumière et de la fécondité.
Qu’il s’agisse de la « présentation au Temple » de Jésus-nouveau-né ou de la « purification de Marie » lors des relevailles de son accouchement selon la tradition chrétienne, la grande célébration de lustration ( lors d’une lustration on fait couler de l’eau ) d’Imbolc et la fête de Brigit, la Déesse-Mère, pour les Celtes, le Nouvel An qui est aussi le début du printemps pour les Chinois, et la liste peut s’allonger : carnavals, Lupercales romaines, saint Valentin : on fête la lumière (« chandeleur » = la fête des chandelles (candela) ) et la fertilité, symbolisée par la ronde crêpe dorée comme un soleil.
Lumière et fécondité sont inséparables : du soleil dépend la renaissance de la nature.
C’est donc bel et bien la préparation de la renaissance de la nature, sous toutes ses formes, qui est célébrée en février : les végétaux s’apprêtent à germer, les ours sortent de leur hivernation, les brebis produisent à nouveau du lait, la Déesse-Mère –(Marie, dans le mythe chrétien, Brigit dans le mythe celte, Artémis, divinité de l’accouchement et déesse de l’Ourse dans le mythe grec )
En février, on se réveille !